Symbole emblématique de la ville, Les rochers de Biarritz s’étendent sur une dizaine de kilomètres. Du Cap Saint-Martin au sud jusqu’à la côte de Peynaoutoun au nord, sculptés par les vagues et le temps, ils ont une histoire riche et mystérieuse à raconter.
La Frégate
Situé à côté du Cap Saint Martin, ou le Phare surplombe la ville depuis 1834, le rocher “La Fregata” ( La Frégate en français) s’appelle ainsi car, autrefois, un vaisseau de ce nom s’y est échoué.

La roche ronde ou percée
L’arròca redona ou la roche ronde est nommée ainsi car elle est trouée, accueille chaque année de nombreux oiseaux de mer qui demeurent souvent posés sur la roche.

La roche plate
Lors des marées basses, L’arròca plata ou la roche plate, est à la limite de l’eau, on y retrouve une variété de coquillage anatifes. Un restaurant a longtemps porté ce nom.

Le Rocher des Enfants
Au sud de la Grande Plage (en contrebas du Bellevue), se dresse L’arròca deus « Mainatges » ou “Le rocher des enfants”. Autrefois, une grande corde était installée jusqu’au rocher de Chanin pour protéger le bain des enfants (d’où son nom actuel).

Le rocher de Chanin
Situé à l’ouest du Rocher des Enfants, se trouve le rocher de “Chanin” (L’arròca de « Joanin » en basque), sûrement le rocher de “Petit Jean”.

Digue de Gamaritz – L’estanc deus « Gamarits »
Le nom de ces deux rochers, reliés aujourd’hui par une digue, vient du verbe « gamar » (enjamber)… et c’est vrai que l’on peut passer assez facilement de l’un à l’autre en une enjambée ! Mais ce verbe signifie aussi « vermouler », ce qui laisse penser que ces rochers , rongés par la mer, sont depuis longtemps en mauvais état, et il a fallu les rapiécer avec du ciment. Enfin, la « gamarre » est la mauvaise humeur, la colère, la hargne… et la mer qui se jette sur les rochers est parfois en colère.

Lou Couloum – « Colom »
Il se trouve au nord du Rocher de la Vierge. Il semblerait que son nom vienne, en gascon maritime, des oiseaux qui s’y posaient.

Le rocher « La surprise »
Près du Rocher de la Vierge, celui-ci est surmonté d’une croix pour rappeler qu’on novembre 1893, un navire a heurté ce rocher. 5 marins ont péri dans ce naufrage en raison d’une mer déchaînée.

Le Rocher de la Vierge
Au XVème siècle, il était rattaché à la terre, mais avec la montée des eaux il s’est trouvé encerclé. Alors, une passerelle en bois a été aménagée, puis remplacée par un pont de type Eiffel en 1900.
Lors de l’exposition franco-espagnole de 1864, à Bayonne, on exposa une statue en bronze de la Vierge Marie. Un Biarrot, M. Blanchard, a eu l’idée de placer cette statue au sommet du « Cucurloun », et il l’a achetée pour l’offrir à la Municipalité. Elle a été bénie le 11 juin 1865, et depuis on appelle l’endroit « le Rocher de la Vierge ».

Le rocher Le Boucalot ou Lo « Bocalòt »
Il se trouve au large de la plage du Port-Vieux. Autrefois, deux bancs de rochers (dont la forme faisait penser à une bouche) servaient de chenal pour protéger l’entrée du Port-Vieux.
Du temps de la chasse à la baleine, on y faisait fondre la graisse des baleines que les chasseurs y ramenaient pour les dépecer.

Rocher Le Bouhoun
Le « Bouhoun » ou le Lo « Bohon », est situé en contrebas du plateau de l’Atalaye. C’est un rocher qui forme une grotte et les vagues qui y pénètrent font vibre les alentours.
